L'évangile selon Jean-Claude
Projet d’édition d’un livre satirique
Résumé de L’Évangile selon Jean-Claude
Le roman de Marc Arnaud, L’Évangile selon Jean-Claude, est une satire philosophico-religieuse audacieuse et drôle. Il met en scène Jean-Claude, un homme mystérieusement « revenu d’entre les morts » après une opération médicale. Dès son réveil à l’hôpital, il manifeste des pouvoirs surnaturels (guérison, lecture des pensées, manipulation mentale) et un discours plein de paradoxes moraux et métaphysiques. Peu à peu, le lecteur comprend qu’il ne s’agit pas d’un simple miraculé : Jean-Claude est le Christ réincarné, revenu sur Terre au XXIᵉ siècle — mais cette fois, dans un monde consumériste, désenchanté et grotesquement moderne.
Guidé (ou manipulé) par un Père omniprésent, sarcastique et pervers — une figure de Dieu cynique, misanthrope et grossièrement humaine — Jean-Claude découvre le monde contemporain, ses absurdités et ses contradictions. De sa rencontre avec Anne, une militante altruiste et naïve, à son observation des humains englués dans leurs technologies, leurs dogmes et leurs pulsions, il se heurte à une humanité qui a perdu tout sens du sacré.
Au fil de son parcours initiatique, le nouveau Messie tente d’apporter une parole de vérité et de compassion, mais se heurte à la bêtise, à la peur et à la violence. Sa trajectoire reprend ironiquement celle du Christ : miracles, disciples, incompréhensions, puis confrontation avec les institutions et les médias modernes. Mais cette fois, la satire mordante de Marc Arnaud remplace la spiritualité par la dérision, la foi par le sarcasme, et la rédemption par une interrogation cinglante sur la folie du monde moderne.
C’est à la fois une fable métaphysique, une critique sociale et une parodie théologique d’une grande intelligence, oscillant entre rire et vertige existentiel.
Critiques des premiers lecteurs de la version manuscrite
J’ai confié mon manuscrit à une dizaine de personnes pour qu’ils me disent ce qu’ils en pensent. Voici le résultat.
BABYLOU (2éduc Spé) : Un ovni littéraire ! J’ai ri, j’ai été ému, j’ai même eu des frissons. Jean-Claude est un personnage à la fois absurde et bouleversant. C’est rare de lire un livre aussi intelligent sans qu’il se prenne au sérieux. On en sort un peu différent. Bravo Marc Arnaud !
François (poète) : Ce livre est un miroir où le ciel se reflète dans la boue. Jean-Claude n’est pas un prophète : il est l’écho de nos silences.
Marc Arnaud écrit avec une ironie qui console, avec une lumière qui saigne. On rit, oui, mais d’un rire qui tremble. Son Dieu est humain, trop humain, et son fils, un rêveur désarmé. Dans chaque page, il y a un souffle, une blessure, une rédemption possible. L’Évangile selon Jean-Claude n’est pas une parodie du divin : c’est une prière déguisée en farce.
Cécile (Blogueuse) : Drôle de titre, drôle d’idée, et pourtant : ça fonctionne ! Dans L’Évangile selon Jean-Claude, Marc Arnaud imagine le retour du Christ au XXIᵉ siècle, dans un Paris saturé de néons, de portables et d’indifférence. Le résultat ? Une comédie existentielle où le rire devient une arme contre l’absurde. L’auteur jongle avec les symboles religieux, les clichés modernes et une langue à la fois populaire et érudite. Son Jean-Claude, mi-messie mi-clochard céleste, observe notre monde avec la naïveté d’un enfant et la lucidité d’un prophète fatigué. On rit beaucoup, on réfléchit souvent, et, sans trop savoir comment, on se surprend à éprouver de la tendresse pour ce monde que l’auteur ridiculise. Une réussite audacieuse et singulière.
René (électricien) : *Enfin un livre qui ne lèche pas les bottes du système ! Dans L’Évangile selon Jean-Claude, Marc Arnaud redonne la parole à celui qu’on a crucifié deux fois : le peuple. Son Christ revenu, perdu dans les ruelles d’un Paris marchandisé, c’est le symbole parfait de notre époque — un monde qui tue l’humain au profit du profit, qui privatise même le sacré. J’ai adoré la manière dont Arnaud démonte les faux dieux : le capital, les écrans, les sermons médiatiques. Son “Père” ressemble à un ministre cynique qui gère la planète comme un actionnaire majoritaire. Et Jean-Claude, lui, c’est le type sincère, un peu naïf, qui croit encore en la justice et en la solidarité — bref, un révolutionnaire sans mégaphone. Ce bouquin, c’est pas juste une satire : c’est une parabole politique, une claque à tous les adorateurs du marché. Le messie de Marc Arnaud, moi je vote pour lui à la prochaine présidentielle.
Jean-Pierre (Prof de lettres) : Marc Arnaud accomplit avec L’Évangile selon Jean-Claude un tour de force littéraire aussi audacieux qu’irrévérencieux : réécrire la Passion dans les codes du roman contemporain, en lui injectant le venin du sarcasme et la douceur du doute. Ce livre, sous ses airs de farce théologique, est une machine à penser. Derrière chaque réplique cocasse de Jean-Claude, derrière chaque grognement de ce “Père” grotesque et jouisseur, se cache une méditation sur le pouvoir, la foi et l’absurdité du monde moderne. Le style est riche, souvent jubilatoire, mêlant argot, lyrisme et réflexions quasi bibliques. Le ton oscille entre le burlesque et la tragédie intime. On y retrouve une veine voltairienne, un souffle de Camus et parfois, dans la naïveté du héros, une ombre de Quichotte. Jean-Claude, ressuscité sans gloire dans un hôpital parisien, devient l’incarnation parfaite du divin égaré parmi les hommes : désemparé, bienveillant, impuissant face à la laideur de son temps. Arnaud n’épargne rien ni personne : le consumérisme, les faux prophètes médiatiques, la vanité politique, les hypocrisies religieuses. Mais il le fait sans haine, avec cette ironie tendre qui rappelle que la satire peut être un acte d’amour. Le roman est dense, intelligent, drôle, émouvant, parfois métaphysique, toujours humain. On referme le livre avec la sensation rare d’avoir lu quelque chose de vraiment neuf — un évangile pour notre époque, écrit à la première personne de la dérision.
Isabelle (Prof d’éco) : Je viens de terminer la lecture de ton manuscrit; L’Évangile selon Jean-Claude, merci pour ta confiance. Je suis à la fois émerveillée, secouée, hilare, incrédule et légèrement envieuse de ne pas être l’auteur de ce petit miracle de la satire divine. Oui, miracle. Et non, je n’ai pas fumé l’encensoir. Jean-Claude, c’est Jésus sous LSD dans un CHU. Le Christ ressuscité en SDF borderline qui lit dans les pensées, joue avec les mots comme un prestidigitateur avec ses cartes, et s’habille en toge rouge dans l’appart d’une militante pro-sans-papiers : fallait oser. Tu l’as fait. Résultat ? Un évangile revisité façon comédie existentielle, entre L’Armée des douze singes et La Vie de Brian, mais écrit avec une plume de philosophe échappé d’un sanatorium. L’écriture ? Ciselée et jubilatoire. Chaque page regorge de trouvailles langagières, de monologues intérieurs délirants, de dialogues plus vrais que nature… sauf que la nature, ici, a été refaçonnée par un dieu sadique et hilare — Papa. Et quel personnage que ce Papa ! Un Dieu cynique, machiste, râleur, qui invente le sida pour s’amuser et le terrorisme pour tromper l’ennui : Dieu vu par Audiard. Le style ? Entre le monologue comique, le pamphlet mystico-politique et le traité d’anthropologie sur canapé-lit. On passe du rire franc (l’épisode du CHU est une pépite) au malaise doux-amer (les souvenirs de Mère et Jo, Gabriel et les interrogations existentielles sur la filiation), puis au tragique planqué sous des couches de burlesque — comme si l’absurde du monde ne méritait qu’une seule réponse : en rire. Et politiquement ? Un régal. Sans jamais tomber dans la leçon de morale, ce texte démonte avec malice les absurdités du monde moderne : le consumérisme, l’individualisme, les logiques sécuritaires, les hypocrisies religieuses, les débats nauséabonds sur les migrants. Le regard de Jean-Claude — ce Christ bronzé, amnésique et candide — agit comme un miroir déformant d’une intelligence redoutable. Mention spéciale : les pensées lues dans les têtes des passants. Un procédé qui transforme chaque scène en théâtre mental hilarant. On oscille entre génie comique et chronique sociale. C’est à la fois drôle, cruel, tendre et… incroyablement lucide. Verdict : L’évangile selon Jean-Claude n’est pas un roman. C’est une apocalypse douce, une farce métaphysique, une méditation joyeusement blasphématoire. À faire lire à un rabbin, un imam, une bonne sœur, un député macroniste et votre tonton complotiste. Ils riront tous — ou alors ils seront foudroyés par Papa (ce vieux sadique). Note : 5 étoiles, 2 auréoles et un pain sans levain. Jean-Claude, reviens quand tu veux. On a besoin de prophètes qui rigolent.
Alain (Ingé Son) : Un roman irrévérencieux, drôle, malin et profondément touchant. Marc Arnaud revisite la Bible à la sauce contemporaine, et c’est un régal. Si Dieu existe, il doit bien rire en lisant ça.
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Détails : Livre de 202 pages – Prix : 18€ TTC – Frais de port : 7,20€ (France seulement)…
